En janvier 2003, Claudio Ca<;apa sera a Lyon depuis deux ans. Recruté par l'OL en décembre 2000, ii ne connatt absolument pas la capitale des Gaules quand il y met les pieds. Natif de Lavras, au Brésil, et alors joueur professionnel dans son pays depuis sept ans, il s'intègre pas a pas, grace a un interprète et aux autres joueurs brésiliens, Anderson, Edmilson et Juninho. Sa première adresse - le temps de trouver une maison - c'est l'hötel Reine Astrid, boulevard des Beiges. Dans le chic du chic lyonnais, il passera trois mois. Suffisamment pour fréquenter avec assiduité le pare de la Tête d'Or qui lui tend les bras. "J'ai tout de suite beaucoup aimé ce lieu pour son espace, son lac etses animaux", dit-il en regardant les oies qui marchent les unes derrière les autres. En cette fin de matinée automnale, Claudio Ca^apa se souvient avec amusement de son arrivée a Lyon "Au debut, au restaurant, je commandais toujours une omelette car nous avons Ie même terme au Brésil. J'ai fini par en avoir marre et j'ai dit a mon interprète viens avec moi au restaurant car j'aimerais manger autre chose que des omelettes". En une phrase, Claudio Ca^apa vient de résumer ce qui lui a été le plus difficile et ce qui I'a le plus surpris a son arrivée a Lyon. La difficulté principale qui fut la sienne, c'est la langue fran^aise. Mais depuis, ce n'est plus un problème pour lui. La oü il fut surpris, c'est au sujet de la nourriture "Je trouvais que les Francais ne mangeaient pas beaucoup par rapport aux Brésiliens", dit-il en souriant. De Lyon, en dehors du pare de la Tête d'Or qu'il fréquente toujours avec sa femme - même s'il habite maintenant de l'autre cöté de la ville - il n'a pas encore vu grand-chose. Le muséum d'Histoire naturelle, puisqu'il se trouvait a cöté de chez lui, Ie Vieux Lyon et la place Bellecour, qu'il a découvert avec son ami Sonny Anderson et d'autres lieux touristiques arpentés avec son interprète, c'est a peu prés tout ce qu'il a vu. Selon lui, suffisamment pour affirmer"Lyon est une ville trés sympa et tranquille. Au Brésil, il y a toujours du monde, des voleurs et des mendiants qui vous entourent. Les Lyonnais, eux aussi, sont sympas. En tant que joueurs, ils viennent nous voir pour discuter et nous encourager en toutes circonstances. Au Brésil, les supporters insultent les joueurs en cas de défaite". Ce que Claudio Cacapa apprécie égaiement beaucoup dans sa vie lyonnaise, c'est la présence de ses partenaires brésiliens. Au quotidien, les quatre compères sont souvent chez les uns et chez les autres pour écouter de la musique brésilienne et manger... brésilien. Lyon aurait-elle done tout pour plaire a Claudio Cacapa "En effet, ici la vie est trés belle pour moi. Je suis en Europe pour jouer au football alors qu'au Brésil de nombreuses personnes n'ont ni a manger ni a boire. Je ne peux que dire merci a Dieu pour tout ce dont je bénéficie", dit-il pour conclure avant de quitter le pare qu'il a adopté dés son premier jour a Lyon. Jacques Tyrol 34

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Programmaboekjes (vanaf 1934) | 2002 | | pagina 33